La technologie est aujourd’hui si
compliquée que la spécialisation est nécessaire pour en maîtriser les rouages.
Le bricolage et la passion ne sont plus suffisants pour entretenir les machines
modernes. Il y a encore trente ans, les férus d’électroniques bidouillaient des
transistors avec quelques fils de cuivres, un hautparleur et quelques
équipements disponibles sur le marché. À
notre époque, il faut au moins être un technicien supérieur pour installer ou
réparer la sonnerie. Pour la voiture, le progrès est plus que jamais
intraitable.
La facilité d’antan
Les premières voitures étaient
simples. En ouvrant le capot, tout était visible, le moteur, les durites, le
carburateur, la batterie, les parties électriques pour l’éclairage et le
démarrage, etc. Sans avoir fait des études, un propriétaire pouvait apprendre
sur le tas, au fur et à mesure qu’il avait des pannes.
Facilement, à l’œil ou à
l’oreille, on pouvait savoir si telle ou telle pièce avait lâché. Avec assez de
dextérité et d’amour, un bricoleur du dimanche avait la possibilité de monter
une voiture de A à Z, avec un peu d’aide et du temps à consacrer. Le numéro du
mécano ? Nos grands-pères ne le connaissaient pas, ils n’en avaient pas
besoin, pour la simple raison que tout pouvait se réparer chez soi. Tôlerie,
mécanique ou électronique.
La panne moderne
Un SUV de 2010 en panne sur la
route, c’est la cata. Si le moteur s’arrête et ne veut plus démarrer, vous êtes
cloué là pour un moment. Dix personnes normalement constituées ne pourront pas
pousser le véhicule. Pire, les vitres et les portes peuvent rester verrouillées
à cause de l’électronique, coinçant les occupants à l’intérieur.
Heureusement que le téléphone
portable est là pour lancer un SOS au garage le plus proche. Sous le capot qui
semble rempli à ras bord d’équipements compliqués, aucune tache d’huile qui
devrait indiquer une fuite ou un dysfonctionnement quelconque. Le diagnostic
doit se faire de manière numérique, utilisant un ordinateur que l’on connecte
avec les entrailles du véhicule. Et pourtant il pourrait juste être question
d’un fusible mal branché.
Les progrès ? Oui, mais…
Le progrès est là pour améliorer
la sécurité des conducteurs. Les freins ABS et l’anti patinage ont amélioré la
conduite. Les jantes alu auto sont
devenues plus larges et mieux décorées. On a aussi gagné en confort, comme avec
la direction assistée ou la climatisation. La modernité s’invite sur les
différentes fonctions secondaires de la voiture, comme pour l’équipement audio
et vidéo qui s’améliorent avec le temps, les vitres qui sont devenues
électriques, ou encore les sièges chauffants, entre autres.
Cependant, l’évolution est telle
qu’il est devenu de plus en plus difficile d’entretenir tout seul cette
machinerie compliquée. Le matériel nécessaire est hors de prix pour un amateur,
et encore il faudra maîtriser son utilisation. Voilà pourquoi certaines
personnes qui aiment vraiment les moteurs préfèrent les modèles anciens. Ils
peuvent bichonner leur joujou sans avoir à faire appel à une aide extérieure.
Prendre soin des choses qu’on aime est aussi un plaisir inestimable.
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